jeudi 2 février 2017

L’arrêté royal fixe les concentrations de CO2 et l’humidité relative autorisées sur le lieu de travail

Une concentration de CO2 trop élevée influence la capacité décisionnelle et les prestations des travailleurs. On se sent fatigué et on éprouve des problèmes de concentration, ce qui peut diminuer la productivité. Des concentrations élevées de CO2 peuvent également provoquer des plaintes liées à la santé, comme des maux de tête, des problèmes d’yeux ou de nez ainsi que des troubles des voies respiratoires.


Risques de l’humidité relative

Une humidité relative trop importante constitue également un risque pour la sécurité et la santé de l’individu. L’humidité peut provoquer la formation de traces et de la moisissure. Ces derniers peuvent engendrer des problèmes respiratoires, des allergies, des rhumatismes et des refroidissements. En outre, à terme, cela affaiblit le système immunitaire, ce qui rend l’individu plus sensible aux infections.

Directives sur la concentration de CO2

L’arrêté royal d’avril 2016 s’applique aux lieux de travail. C’est-à-dire : les lieux de travail dans un bâtiment et les autres endroits sur le site de l’entreprise qui sont accessibles aux travailleurs. La concentration de CO2 ne peut pas dépasser 800 ppm (parts per million) dans ces lieux, sauf si l’employeur peut prouver qu'il est impossible de faire autrement. La concentration de CO2 dans les locaux de travail ne peut de toute façon jamais dépasser 1200 ppm.

Pourcentage d’humidité relative

L’humidité relative doit être comprise entre 40 et 60 %, sauf si ce n’est pas faisable pour des raisons techniques. Si l’employeur peut prouver qu’il n’y a pas de substances chimiques ou biologiques susceptibles de provoquer, en combinaison avec une humidité élevée, un risque pour la santé et la sécurité du travailleur, le taux d’humidité relative peut se situer entre 35 et 70 %.


Traitement de l’air

Vous pouvez atteindre ces valeurs en ventilant suffisamment. Il convient donc d’acheminer suffisamment d’air frais. Environ 54 m³ par heure et par personne. Auparavant, on travaillait généralement avec des installations de traitement de l’air, selon un volume d’air constant. Mais cela s’accompagnait d’une grande consommation d’énergie. Une meilleure solution consiste à mettre en place une ventilation sur la base de la demande par local.

Des capteurs adéquats

Pour définir cette demande, il faut évidemment installer les capteurs nécessaires. Il existe des capteurs combinés permettant de mesurer et piloter à la fois la température, l’humidité relative et la concentration de CO2. Par exemple, les transmetteurs multifonctions de Kimo, auxquels il est possible de raccorder deux capteurs externes. Ainsi, vous pouvez simultanément mesurer la (différence de) température, l’humidité de l'air et la concentration de CO2. Il est également possible de mesurer la vitesse de l’air et les variations de pression.

Instruments de mesure compacts

Le fabricant Dwyer propose une gamme d’instruments de mesure compacts permettant de réaliser trois mesures à l’aide d’un seul instrument (dioxyde de carbone CO2, humidité de l’air et température). Ces instruments peuvent en outre être utilisés comme sélecteurs de point de consigne. Ils utilisent un capteur infrarouge non dispersif (NDIR) pour mesurer le dioxyde de carbone. Cette technologie peut également être appliquée dans des installations utilisées 24 heures sur 24. C’est un grand avantage par rapport à beaucoup d'autres capteurs de CO2. Autre avantage, le capteur de CO2 peut être étalonné sur site, s’il se dérègle au fil du temps. Les capteurs de température et d’humidité de l’air sont remplaçables. Ils existent aussi en version pour un montage en gaine.

Analyses des risques

Sur le marché, il existe également des instruments de mesure pour modifications sur des installations existantes, mais aussi lorsqu’il s’agit de réaliser des analyses de risques en cas d’exceptions. Ainsi, le fabricant Kimo a mis au point un appareil portable génie climatique, qui mesure tous les paramètres importants pour un bon climat intérieur, comme la température, l’humidité relative, le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO) et le flux omnidirectionnel (courant d’air).

Consignation des données

S’il faut exécuter des mesures et des enregistrements sur une plus longue période, Kimo propose un enregistreur autonome (datalogger) pour mesurer la température, l’humidité de l’air, la pression barométrique et le CO2. L'enregistreur autonome de la qualité de l’air peut enregistrer 4 paramètres simultanément et a une mémoire de 2 millions de points de mesure. Cet enregistreur autonome peut être lu avec le logiciel PC gratuit, mais il communique aussi via Bluetooth avec les appareils Android ou Apple IOS.

Le bon instrument de mesure

Vous voyez que les règles découlant de l’arrêté royal de l’an dernier impliquent des exigences en ce qui concerne la mesure de la qualité de l’air. Cela ne posera aucun problème si vous vous équipez du bon instrument de mesure. Et il existe une solution adéquate pour chaque lieu de travail.



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